Et si vous en profitiez pour arrêter de fumer ?
En détail
En France, près d’un quart des femmes enceintes déclarait fumer quotidiennement en 2010.
Les femmes enceintes fumeuses réduisent, de manière générale, leur consommation de tabac pendant la grossesse
– un tiers d’entre elles parvient à arrêter complètement –, elles sont encore 24 % à déclarer fumer quotidiennement et 3%
occasionnellement en 2010. La France est ainsi le pays d’Europe qui présente les plus forts niveaux de consommation de tabac chez les futures mamans.
– un tiers d’entre elles parvient à arrêter complètement –, elles sont encore 24 % à déclarer fumer quotidiennement et 3%
occasionnellement en 2010. La France est ainsi le pays d’Europe qui présente les plus forts niveaux de consommation de tabac chez les futures mamans.
Or, fumer durant sa grossesse n’est pas sans risque. Les conséquences peuvent même s’avérer graves pour la mère et
l’enfant : faible poids de l’enfant à la naissance, fausse couche, accouchement prématuré… Il est donc important d’aider les
femmes enceintes à saisir l’opportunité de la grossesse pour réduire, voire stopper, leur consommation de tabac.
l’enfant : faible poids de l’enfant à la naissance, fausse couche, accouchement prématuré… Il est donc important d’aider les
femmes enceintes à saisir l’opportunité de la grossesse pour réduire, voire stopper, leur consommation de tabac.
« La perspective d’un enfant peut réveiller chez la femme enceinte une volonté et une énergie insoupçonnées, lui donnant
le déclic pour arrêter de fumer. Pour l’aider dans sa démarche d’arrêt, elle peut non seulement être suivie médicalement,
mais aussi être accompagnée psychologiquement par un professionnel de santé. Une consultation chez son gynécologue
ou chez son médecin est l’occasion de discuter de sa consommation de tabac et des outils d’aide et de soutien dont elle
dispose », précise Thanh Le Luong, directrice générale de l’Inpes.
Après l’accouchement : attention à la reprise !
le déclic pour arrêter de fumer. Pour l’aider dans sa démarche d’arrêt, elle peut non seulement être suivie médicalement,
mais aussi être accompagnée psychologiquement par un professionnel de santé. Une consultation chez son gynécologue
ou chez son médecin est l’occasion de discuter de sa consommation de tabac et des outils d’aide et de soutien dont elle
dispose », précise Thanh Le Luong, directrice générale de l’Inpes.
Après l’accouchement : attention à la reprise !
Parmi les femmes ayant arrêté de fumer pendant leur grossesse, 82 % déclarent reprendre à la naissance de leur
enfant. Pourtant, il est déconseillé de fumer si on allaite son bébé car la nicotine passe dans le lait maternel. Par ailleurs,
le tabagisme passif est nocif pour le nouveau-né encore fragile.
Si l’arrêt du tabac pendant la grossesse est essentiel pour préserver la santé de la mère et de l’enfant, il ne faut donc pas
pour autant relâcher les efforts en reprenant la cigarette après l’accouchement. Au contraire, les efforts entrepris pendant
la grossesse peuvent être le premier pas vers un sevrage définitif.
enfant. Pourtant, il est déconseillé de fumer si on allaite son bébé car la nicotine passe dans le lait maternel. Par ailleurs,
le tabagisme passif est nocif pour le nouveau-né encore fragile.
Si l’arrêt du tabac pendant la grossesse est essentiel pour préserver la santé de la mère et de l’enfant, il ne faut donc pas
pour autant relâcher les efforts en reprenant la cigarette après l’accouchement. Au contraire, les efforts entrepris pendant
la grossesse peuvent être le premier pas vers un sevrage définitif.
Si la décision d’arrêter de fumer est le fruit d’un long processus de réflexion, l’arrivée d’un enfant peut être un moment propice pour relever ce défi.
source : INPES
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