La série star des petits amateurs du football de rue continue à aligner les épisodes avec un égal bonheur et une intelligence citoyenne définitivement épatante. Une seconde saison tout aussi recommandable que la première. On aime !
Les histoires ont toujours un fond intelligent, mais ce sont toujours des sujets qui intéressent les plus jeunes… C’est très actuel. Et puis évidemment, ça parle d’un foot comme celui que les gamins pratiquent entre eux… On est loin des batailles, des guerres et des coups de feu. C’est un combat pacifique pour la beauté de sport. C’est tout de même rare !
F.L.
J’aime bien la série parce que j’aime le foot, mais aussi parce que c’est des histoires de copains… Ca me ferait kiffer que ça existe le championnat du monde de Foot de rue ! Je ferai une équipe tout de suite avec des copains… Ils sont forts (les bleus) parce que c’est une équipe. Et puis même si on joue dans la rue, il y a des règles, du respect…
Ivan, 10 ans
{xtypo_dropcap}L{/xtypo_dropcap}a série star des petits amateurs du football de rue continue à aligner les épisodes avec un égal bonheur et une intelligence citoyenne définitivement épatante. Une seconde saison tout aussi recommandable que la première. On aime !
La série s’y consacre avec toujours autant d’ingéniosité. Ainsi, dans le second épisode, Personnel, Jérémie et Tag se disputent le titre de meilleur buteur du championnat. Une concurrence qui devient une obsession pour les deux bagarreurs au point de mettre en péril l’équilibre de l’équipe et même leur amitié. Avec cette même inspiration, les scénaristes amènent le jeune passionné de foot (et de beau jeu) à réfléchir sur les méfaits de l’orgueil, les limites de l’égoïsme lorsqu’il est question d’équipe, et même si l’on est très doué… Dans l’épisode Les ballons de la honte, l’équipe des bleus est invitée à un voyage en Asie pour assister à la phase finale de la sélection. Ils y font la connaissance de la redoutable équipe des Serpents, qui ont bien du mal à participer au championnat, et pour cause : ces enfants là ne vont pas à l’école, et passent leur journée à travailler dans une usine de ballons. La dénonciation du travail des enfants est bien sur louable, mais l’approche devient constructive lorsque les causes de cette exploitation sont aussi exposées. Si la conclusion de l’épisode est forcément très idéaliste, l’épisode parvient à présenter aussi le fait que ce travail est hélas indispensable pour la survie des jeunes travailleurs et leur famille. C’est à ce genre de volonté que l’on reconnaît les séries qui respectent leurs amateurs.
Le foot urbain des gamins de la ville est décidément riche en aventures habiles et constructives. Respirant toujours autant la liberté et l’énergie positive, évitant les morales transparentes, la série continue de creuser son sillon sans s’encroûter. Au contraire, les deux DVD de cette seconde saison démontrent une volonté de pousser un peu plus loin la formule, s’intéressant à la pauvreté en Afrique ou la vie difficile des favelas. Un concept accrocheur, servi par des personnages solides, ainsi qu’une animation et un graphisme toujours aussi efficace, entre BD et manga. On notera le soin particulier accordé aux cadrages spectaculaires et aux chorégraphies des matchs de foot qui ont tout d’une prouesse de kung fu ! En Bonus, les amateurs trouveront les fiches des personnages de Gabriel, Jeremy et Samira, ainsi que le clip ragga-rap "Notre territoire".
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