"Lequel de Nous", choisira l'album de Patrick en premier ?

« Lequel de nous » Surprenant, pertinent et généreux, miroir de nos émois et de l’air du temps. A consommer sans modération !

Notre avis

Sans avoir été victime de la Bruelmania malgré mon grand âge, j’ai toujours suivi de loin ou de plus près le parcours de ce chanteur qui a après Goldman bercé ma post-adolescence. Je l’ai fait partager à mes enfants, les aînés lorsqu’ils étaient encore jeunes, à 8 ans c’était le premier concert de ma fille (il y a 10 ans), j’en garde un souvenir ému et elle n’a pas oublié. Aujourd’hui les enfants de 8 ans sont peut être plus Shakira et Amel que Cabrel ou Bruel mais leur faire partager ce que j’aime écouter reste un doux moment de partage.

Cet album alterne les rythmes entrainants et les balades beaucoup plus lentes mais le ton est globalement calme et doux à la première écoute, les textes et donc les messages que Bruel affectionne à faire passer dans ses chansons viennent ensuite. La variété des univers portés par ces nouvelles chansons sont l’un des éléments marquants de cet album.

Sylvaine Cohen

Ce qu’en disent les enfants

Nous on aime bien « Dis lui… Je serai là pour la suite » pour la chanson toute douce, et « Lequel de Nous.. » qui commence en étant tranquille sur le canapé puis après elle donne envie de danser.

Enora, 3 ans, Noé 5 ans

J’aime beaucoup la guitare sur presque tous les morceaux en particulier sur « Lequel de Nous », je crois que je vais apprendre à la jouer.

Romy, 7 ans

Sony raconte …

Cet album dense, aussi bien par ses textes que par ses musiques, ne sonne absolument pas comme un hasard, mais comme une profession de foi du chanteur populaire. Avec cette lucidité et cet engagement qu’on lui connaît, il saisit simplement les mots qu’une époque cherche si difficilement à formuler.

Commele disait Albert Camus: « Chaque génération se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse. »

Si les circonstances ont changé, on retrouve aussi le Bruel des débuts, fidèle à lui-même. Ouvrir ce septième album par un écho à la célèbre « Place des Grands Hommes », vingt ans plus tard, est le défi qu’il relève pour embarquer sa bande de potes encore une fois à l’aventure, même dans la douleur qu’on éprouve dans « Ces moments-là ».