Le 4ème opus est pour les plus jeunes l’occasion de découvrir Indy… en DVD !
Je ne m’en lasse pas. J’ai grandi avec ce film, et il n’a pas vieilli. C’est comme Star Wars, ou certains Tarzan. La recette est idéale. Humour, action, une pointe d’histoire, du fantastique avec des effets spéciaux. On n’a rien fait de mieux de depuis… j’ai détesté le dernier Indiana Jones à cause de ça. Il a perdu ce côté innocent, insouciant. Il n’a plus la même magie… et puis cette musique ! Je crois que c’est mon générique favori…
J.L.
Je l’ai vu au moins 4 fois! Il y a beaucoup d’action, c’est drôle. Tout quoi ! Je ne savais pas que c’était un film aussi vieux ! Mais ça ne se sent pas du tout du tout… ma scène préférée, c’est la bagarre avec le grand chauve autour de l’avion, et puis celle avec tous les serpents. Parce qu’Indiana Jones déteste les serpents… J’ai bien aimé le dernier qu’on a vu au cinéma, mais celui-là est meilleur. C’est normal, c’est le premier !
Yann, 11 ans
Film d’aventure
Réalisé par Steven Spielberg
Edité par : Paramount
A partir de 7 ans
Env. 15€
{xtypo_dropcap}L{/xtypo_dropcap}a sortie du quatrième film en salle est l’occasion pour Paramount de rééditer les trois premiers films en DVD avec des bonus inédits. Et c’est aussi une occasion en or de réévaluer l’efficacité de ces classiques auprès d’un jeune public. Qui bien que les ayant déjà vu, s’est facilement laissé convaincre de les revoir à nouveau…
Le chapeau vissé sur la tête, le menton mal rasé, un aventurier traverse la jungle amazonienne à la recherche d’un temple oublié de tous. Et qui fait fuir tous les autres membres de la petite expédition sitôt qu’on en dévoile les premières statues. L’aventurier est un archéologue, Indiana Jones, à la recherche d’une idole d’or. Doué d’un instinct hors norme, ce scientifique déjoue les pièges les plus brillants… mais ne peut rien contre l’avidité de ses concurrents, moins honnêtes, et toujours au service des moins recommandables. Volé de sa trouvaille, l’explorateur est invité à se lancer sur la trace d’un trèsor bien plus précieux: l’arche d’alliance elle-même. Des sommets enneigés de l’Himalaya aux temples enterrés de l’Egypte, Indiana Jones se lance dans une course au trésor mouvementée, talonné par les experts envoyé par le régime nazi…
C’est à cela que l’on reconnaît un vrai classique populaire : le canapé du salon se garnit étonnement vite, la musique du générique suffisant à sonner le ralliement. Et sitôt déjoué le premier piège, le rythme soutenu de l’action captive. Hommage nourri aux séries B d’aventures qui ont fait rêver des générations de gamins du temps du noir et blanc, le rythme est trépidant, l’humour omniprésent et l’habileté du crescendo du suspens jubilatoire. Entre l’excitation naïve d’une BD de super-héros et l’inventivité d’un roman policier classique, ce premier film est une synthèse du spectacle populaire. Une somme qui ne prend pas de ride. Et si l’avancée des effets spéciaux ou la découverte des petits secrets de tournage a démystifié plus d’un film, chaque anecdote semble au contraire renforcer la magie de celui-là. Au point que les spectateurs les plus jeunes font le choix de découvrir les bonus avec les plus grands, bien qu’aucun de ceux-ci ne soient doublés en français. Cette nouvelle édition présente en effet des bonus inédits bien conçus, très efficacement mis en image (et en musique) qui apportent chacun une partie de l’explication d’une pareille réussite.
Dans Introduction, de nombreuses images du tournage et de la préparation du film, des documents rares et fascinants, illustrent le riche témoignage des deux créateurs de la série, Steven Spielberg et Georges Lucas. Une rapide genèse qui met en valeur les deux qualités du film : l’idéal d’une petite production dont la force essentielle était un scénario ciselé. Une production conçue pour être tourné vite et bien, sans dépassement de budget ou de temps ! Une leçon d’efficacité dont les deux accolytes ne cessent de se féliciter… Un peu technique, le sujet reste passionnant. Dans Commentaire, le second bonus, toute l’équipe est invitée à parler du succès et de leur effet sur leur carrière. Un exercice d’autosatisfaction plaisant, surtout lorsque l’opinion est partagée ! Et c’est l’occasion pour les plus jeunes de découvrir la vraie voix des acteurs, ce qui les amuse beaucoup !
Vient ensuite Le visage qui fond, un sujet qui décortique avec soin la technique utilisée pour ces quelques secondes horrifiques qui viennent pimenter d’un frisson le spectaculaire final. Novatrice pour ce qui est des effets spéciaux, la tête du méchant qui fond en hurlant reste imprimée dans les mémoires de tous ceux qui ont vu le film. Et on aurait tort de sous-estimer son efficacité très gore ! Preuve en est que l’un des jeunes spectateurs (9 ans) a préféré attendre la fin du sujet planqué derrière le canapé, demandant toutes les 15 secondes si c’était fini… Faut-il pour autant priver les 7/10 ans d’un tel film ? Jouer avec ses peurs fait partie de l’expérience. Et si cette "micro-scène" fut un premier contact avec le genre horrifique pour beaucoup d’enfants depuis les années 80, c’est bien moins vrai aujourd’hui. De fait, le grand frère de 11 ans dévora les 9 minutes du bonus avec une gourmandise exagérée, jugeant tout cela "trop top"… Riche en informations et savamment écœurant, voici le genre de bonus qui emballe pré-ados et ados ! Les bonus comprennent aussi un intéressant parallèle storyboard/film de la scène du puits des âmes ainsi qu’une impressionnante galerie d’images. Effets spéciaux, matériel promotionnel, dessins préparatoires, c’est une vraie mine pour les amateurs. Et certains croquis non utilisés sont carrément surprenants !
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