Amitié et écologie au programme de ce second volet !

Notre avis

Le petit acteur a bien changé. Mais l’orque est toujours aussi beau. L’histoire se suit tranquillement, on ne s’ennuie pas vraiment… mais cela manque tout de même un peu d’inspiration. Un moment de détente idéal pour le jeune public, mais qui aurait gagné à être un peu plus fouillé dans son thème principal… Les risques de marée noire auraient du entraîner des conséquences plus terribles que ce que l’on voit ! Une vision pleine de bonnes intentions mais un peu tiède…
B.L.

Ce qu’en disent les enfants

Je préfère le premier film, mais c’est quand même sympa… A un moment, Jess plonge pour reprendre sa casquette, et repart sur le dos de Willy. Il "frime" pour impressionner sa copine. J’en rêve d’un truc comme ça !  L’histoire avec le petit frère est bien aussi, et puis ça parle des marées noires, et ça c’est important… En tout cas, ça donne envie de plonger avec des dauphins et des orques !
Antoine, 10 ans

Informations

Comédie animalière
Réalisé par Dwight Little
Edité par : Warner Kids
A partir de 5 ans
Env. 15€

Images

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{xtypo_dropcap}L{/xtypo_dropcap}a tentation était trop grande de ne pas réunir Jess et son ami l’orque. Dans cette seconde aventure, c’est un Willy libre et en famille qui retrouve un jeune ado amoureux. Un trio qui va s’unir face à une marée noire. Une aventure sur mesure pour la famille, qui met résolument le message écologique en avant sans pour autant égaler le premier opus.

Voici deux ans que Jess, le petit fugueur indomptable, a trouvé sa place avec les Greenwood. Il a grandi, a gagné en assurance, et à la veille de partir en vacances, consacre beaucoup de temps aux filles… Une vie tranquille qu’une mauvaise nouvelle va rudement chambouler. Jesse apprend que sa mère, qui l’a abandonné et n’a jamais rien fait pour le revoir, est morte à New-York. Et comme si cela ne suffisait pas, Jesse apprend aussi qu’il a un demi-frère, Elvis, qui va vivre avec les Greenwood en attendant de trouver une famille d’accueil. Tout le monde part pour le bord de mer, où Elvis montre vite ses talents de baratineur. Jesse ne le ménage pas, mais il a mieux à faire : des retrouvailles avec Willy, qui nage dans les environs avec sa famille. Et puis il y a la charmante filleule de son ami Randolph. La situation va cependant prendre un jour inattendu lorsqu’une marée noire menace le rivage et les habitant des eaux…

Pour son retour en vedette le duo de l’enfant rebelle et de l’orque enfermé dans un parc fait place aux retrouvailles d’un ado bien dans sa peau et d’un orque qui a retrouvé sa famille. La tension devait venir d’ailleurs : un petit frère surprise réveille les mauvais souvenirs, et une marée noire permet à la fois de mettre en lumière les appétits nuisibles des hommes, et de faire monter le suspens. Et la nouvelle équation fonctionne plutôt bien : le sympathique petit frère, interprété par Francis Capra, donne un peu de piment à la tranquille vie de famille des Greenwood, et les retrouvailles avec Willy permettent de découvrir plus d’images d’animaux en liberté. Si ce second film n’égale pas le premier, c’est plus pour les écarts superflus de traitements. La fin est un peu trop "tire-larmes", le rythme aurait pu être plus soutenu, mais  l’ensemble n’est pas plus mièvre pour autant. On peut en revanche regretter que la complicité entre Jesse et l’orque se teinte de raccourcis moins crédibles. Willy répond à l’harmonica aussi vite que Flipper, et est à la limite d’entretenir une conversation avec Jesse…

Si on peut regretter que les scénaristes aient cédé à la tentation d’oublier l’animal "sauvage" pour rapprocher Willy de l’animal de compagnie, les enfants, et une majorité des parents, prennent plaisir à retrouver les personnages du premier film. Et tous sont sensibles à l’approche très écologique de l’argument. Rappelons qu’après le succès du premier film, une enquête découvrit que Keiko, l’orque star, vivait lui-même dans des conditions proches de celle que le film dénonçait ! C’est à la fin du générique de ce second film qu’un numéro invitait à envoyer de l’argent pour sauver Keiko, cause qui reçu un écho mondial et mena à une tentative laborieuse de ramener l’animal à la vie sauvage… Dans un esprit tout aussi écologique, des animatronics ont été préféré à l’utilisation de vrais orques dans de nombreuses scènes. Le DVD propose aussi le clip "Childhood" de Michael Jackson, ainsi qu’un making of un peu formaté mais pas désagréable. 

 


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