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note-10

Jusqu’au 31 décembre 2011
Opéra Bastille.

Reprise brillante du ballet  Cendrillon dans la célèbre mise en scène de Noureev faisant de Cendrillon une jeune fille qui rêve de devenir vedette de cinéma à New York dans les années 30.

Notre avis

Une nouvelle lecture enchanteresse du conte de Perrault, pleine d’humour.

Cet hommage au septième art dans des décors hollywoodiens des années 30 fait apparaître quelques géants du cinéma américain : Charlie Chaplin, Marilyn Monroe, personnages aujourd’hui toujours fascinants. Paillettes, or et argent dominent en opposition à la tenue gris souris du rôle éponyme. Les décors sont fabuleux : lumières éblouissantes et atmosphères des cabarets nocturnes n’ont pas moins de charme que la sombre demeure de Cendrillon.

5029_-MG-6803La distribution de Noël des rôles principaux, paraît légèrement déséquilibrée. Alexis Renaud s’avère moins drôle que Stéphane Phavoirin en odieuse marâtre, sauf quand il découvre ses jambes musclées pour enfiler le soulier de Cendrillon. On retiendra davantage le jeu de Laure Muret, l’une des deux soeurs, drôle, malicieuse et plus espiègle. Le duo comique, Laure Muret et Amandine Albisson,  » petite et grande »,  fonctionne un peu moins ici bien que les deux  danseuses aient été très applaudies. Alessio Carbonne fait un excellent maître à danser tout droit issu de la comédie ballet de Molière, le Bourgeois Gentilhomme, pédant et précieux. Myriam Ould Braham se distingue de délicatesse en Printemps plein de grâce. Émilie Cosette en Cendrillon se révèle davantage dans le second acte. Sensible, et aérienne au troisième acte, elle a séduit la salle. L’arrivée de Karl Paquette au deuxième acte et les scènes filmées  influent un rythme plus soutenu, une dynamique et  un enjeu d’envergure. La scène comique des marquises et marquis est particulièrement réussie. L’assistant, souple et agile comme un écureuil, apporte vitalité et jeunesse sur scène et seconde comiquement le Producteur, Yann Saïz.

C’est un voyage dans le temps : le côté très kitch des costumes et du jeu de tahitiennes face à la statue monumentale de King Kong qui veut les dévorer transportent avec un air de nostalgie dans ces films d’autrefois. Voyage féérique et cinématographique, le ballet de Noureev est un grand hymne à la vie et invite à voir le monde, émerveillé, avec des yeux d’enfant.

Marie Torrès

Ce qu’en disent les enfants
« C’était vraiment très bien. J’ai tout aimé ! Comme ils dansent magnifiquement ! Ca donne envie. J’adore les heures qui sonnent et s’écroulent l’une après l’autre. J’ai bien aimé la statue géante de King Kong. »
Salomé, 6 ans.
En détail

Nouvelle lecture du conte de Perrault : Cendrillon rêve de devenir une vedette de cinéma et se rend à New York.

Informations

Cendrillon
Musique de Serguei Prokofiev
Adaptation, chorégraphie et mise en scène (Opéra national de Paris, 1986) de Rudolf Noureev
Fayçal Karoui,  Direction musicale
Décors de Pétrika Ionesco
Costumes de Hanae Mori

Les Etoiles, les Premiers Danseurs et le Corps de Ballet
Orchestre de l’Opéra national de Paris
Prix des places : 25€, 35€, 55€, 70€, 85€, 95€, 115€, 140€, 150€

Opéra Bastille
Métro Bastille
www.operadeparis.fr

Galerie

 

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