L’adaptation au cinéma de la BD "Mon blog est un cœur qui bat" !

Notre avis

Le catalogue des galères parents/ado est assez complet, et le ton résolument comique. Mais c’est trop souvent caricatural ou disproportionné dans les réactions des personnages… On voit bien la volonté de délire à la Tex Avery lorsque le personnage du père laisse aller son imagination, mais l’humour ne tient pas. C’est dommage, parce qu’il y a de bonnes idées. A certains moments, c’est même très réussi : la façon dont est filmée la fête entre ado est plutôt convaincante. Mais à coté de cela, le portrait de l’adolescence vire trop vite à la caricature maladroite.
Frédéric Lelièvre

Informations

Comédie
Réalisé par François Desagnat et Thomas Sorriaux
A partir de 10 ans
Sortie le 30 avril 2008

Images

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{xtypo_dropcap}L{/xtypo_dropcap}eader des modes et nerf de la guerre des familles comme de la société, l’adolescence est un territoire éternellement mystérieux. En livre comme en film, 15 ans et demi part à la découverte du côté féminin de cette terre inconnue. Une petite lucarne qui pourrait profiter aux adultes égarés mais aussi attirer les pré-ados tant cette "réalité alternative" concerne les enfants de plus en plus tôt.
Inspiré du livre, le film présente un père scientifique, depuis longtemps absent à l’étranger, qui a quitté un bébé et se retrouve à gérer une ado jalouse de son indépendance. Décidé à la protéger de tous ces dangers qu’elle ignore forcément, il va assumer son rôle de père avec la délicatesse d’une enclume… et faire de son quotidien un enfer. Largué, il ira jusqu’à suivre un stage pour maîtriser verlan, SMS et autres langages exotiques… S’il est forcément caricatural, beaucoup retrouveront un peu d’eux dans ce portrait d’une adolescente en pleine révolte. Le catalogue des écueils est assez complet, des garçons aux paradis artificiels en passant par les excès des sacro-saintes "teufs". Hélas, à force de situations excessives, limite "cartoonesques", et de réactions disproportionnées, l’ensemble sonne souvent faux. En père aux abois, Daniel Auteuil s’amuse et assure le spectacle, face à la jeune Juliette Lamboley, la révélation du film, qui apporte une fraîcheur non négligeable à l’entreprise. Les traits volontairement forcés, cette vision de l’adolescence est avant tout une comédie par toujours très convaincante. Décidément, l’adolescence est bien difficile à saisir !

Vidéo : Bande-annonce



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